Aujourd’hui, jour de Saint Valentin ( je suis attachée à ces petites journées à thème vous le verrez!), j’avais envie de parler de celui qui joue le rôle de pilier dans ma vie, et plus généralement de ceux sans qui ( il faut l’avouer hein ) nous n’aurions pas pu être des Mamans…
Oui c’est vrai tiens, je n’ai pas encore beaucoup parlé d’eux: mon blog est très centré sur ma vie de Maman, sur notre relation avec Aïnoha. Mais pourtant elle a la chance d’avoir un super Papa ( ce mot mérite aussi une majuscule), et moi un allié et un soutien au top dans tous les domaines de ma vie.
Alors parlons un peu de la place du père dans tout ça, oui on lit beaucoup d’articles sur l’accouchement, sur l’allaitement, la dépression post-partum, etc… mais ces Papas, ils sont parfois un peu mis de côté non? Pourtant eux aussi s’investissent, eux aussi souffrent parfois, alors c’est vrai que physiquement ils sont épargnés ( quoique vous avez sans doute entendu parler de cette machine mise au point par des scientifiques qui permettent aux hommes de ressentir la douleur des contractions… mais bon épargnons-leur ça n’est-ce pas!), mais moralement ils en bavent un peu quand même! Certains ont même droit eux aussi à leur période de baby blues après la naissance…
Je leur tire déjà mon chapeau pour ces 9 mois pendant lesquels ils nous auront tout pardonné: notre humeur changeante, nos petits désagréments physiques ( la rétention d’eau et le relâchement du périnée on en parle? humm non hein… ), nos fringales, notre besoin d’être rassurée, chouchoutée… La liste est longue! Pour ma part quelle chance j’ai eu! J’ai reçu tout l’amour et le soutien dont j’avais besoin pendant ma grossesse, super futur Papa m’a massé le dos pendant des heures, a supporté ces longues heures à dévaliser les magasins de puériculture, n’a pas bronché lorsque la balance affichait 18kg de trop » non non chérie tu n’as pas trop grossi promis »… « on les voit à peine »… oui le soutien moral c’est HYPER important! Il était là lors de tous mes rendez-vous médicaux, posait ses ( nombreuses ) questions. Je pense sincèrement que sans lui je n’aurais pas aussi bien géré mon accouchement. Et l’image de ma fille, tout juste âgée de deux heures, blottie contre son Papa en peau à peau à la maternité occupera à jamais une place bien au chaud dans mon cœur… Je ne le remercierais jamais assez d’ailleurs pour tous ces jolis trésors qu’il m’offre au quotidien, ces moments si précieux qui n’appartiennent qu’a nous.
Et pourtant, malgré leur place si importante à nos yeux, ils ont parfois du mal à trouver leur place ces Papas. Oui notre relation avec bébé est si fusionnelle! Et puis souvent ils n’ont pas l’habitude, c’est nouveau pour eux tout ça. Combien avaient déjà changé ou nourri un bébé avant de prendre ces petits êtres si fragiles dans leur bras? Alors j’y ai fait attention dès le début: c’est lui qui a changé la première couche, lui qui consolait notre princesse lors de ses premiers chagrins ( il s’en sortait d’ailleurs mieux que moi ). Je me suis mise en retrait dès que possible, le temps de laisser le lien se créer. Quel bonheur de les entendre rire ensemble le matin, de le voir choisir la tenue du jour d’Aïnoha avec autant d’intérêt, de la coiffer ( ils prennent rapidement goût à jouer à la poupée en fait!). Et il fait tout ça tellement bien! Je mesure la chance qu’elle a ma fille, quand je pense à ces bébés qui manquent d’attention, qui souffrent de l’indifférence d’un père trop absent. Je suis chaque jour témoin de leur relation privilégiée, ils m’offrent ce cadeau inestimable: l’amour d’une famille heureuse.
J’avoue que parfois je me pose la question: « suis-je trop omniprésente à la maison? « . Pas facile parfois de se rendre compte, je l’aime tellement mon bébé! Trop peut-être, et ce n’est pas facile de déléguer lorsque on est prise dans l’élan du quotidien, les gestes sont devenus des réflexes! C’est là toute la difficulté d’être un Papa, après avoir passé sa journée à l’extérieur il doit s’imposer quand il rentre à la maison. Retrouver sa place, son rôle. Certains ont sans doute peur de s’imposer entre la Maman et le bébé, d’autres ont peur de mal faire. Les raisons leur appartiennent, et je sais que ce n’est pas toujours évident. Un duo mère-enfant c’est fusionnel, c’est instinctif. Il faut du courage et de la volonté pour s’imposer au milieu.
Alors ici je voulais saluer votre courage les Papas, vous qui donnez tout pour nous, pour vos enfants. Vous qui parfois faites le choix d’élever vos enfants à temps plein, qui veillez sur votre famille. Merci d’être là, merci pour vos sacrifices. On ne vous le dit pas souvent ce simple mot, « merci« . Parce qu’on manque de temps, parce qu’on oublie d’exprimer ce qu’on ressent à voix haute. Je l’écris ici aujourd’hui, sans savoir si il le lira un jour: je suis fière de lui, de ce qu’il accomplit pour nous. Parce que je le pense chaque jour, mais je ne prend pas le temps de lui dire.
Aujourd’hui nous sommes le 14 février, beaucoup me diront que c’est une fête commerciale. Je suis d’accord, il ne faut pas attendre que le calendrier nous impose de dire « je t’aime ». Nos supers Papas il faut les chouchouter tous les jours, il faut prendre le temps de les écouter, de réaliser leurs rêves. Après tout ils ont réalisé le nôtre non?
Alors, ils sont supers comment ces Papas chez vous?
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